Tout l'univers de l'alimentation
Tout l'univers de l'alimentation

          Descriptions d'oeuvres

Bibliographie :

-Boudier V., La cuisine du Peintre : Scène de genre et nourriture au Cinquecento, PUR, 2010

-Collectif, Connaissance des Arts, revue.

-Faré Michel, Le grand siècle de la nature morte en France, le XVIIe, Office du livre, 1974

-Malaguzzi Sylvia, Boire et Manger, traditions et symboles, Hazan, 2006.

-Pinard Y., Quoniam S., Cuisine et peinture au musée du Louvre, Glénat, 2004.

-Pinard Y., Quoniam S., Cuisine et peinture au musée d'Orsay, Glénat, 2007.

Le site du musée du Louvre a regroupé 22 oeuvres majeures sur la gastronomie. Elles sont toutes explicitées. Délectable !

Natures mortes et autres peintures

Beuckelaer J., Intérieur de cuisine, 1566, Le Louvre

Texte issu de l'émission de France.tv : D'Art, D'Art, 22 mars 2020.

Nous sommes de toute évidence dans la cuisine d’un château. L’esthétique de l’opulence bat son plein : canard, poule, coq, saumon, cuisse de veau, mais aussi châtaigne, carotte, cerise et cornichon. En apparence, le plus beau des dîners s’apprête à être cuisiné. Et tous les codes de la nature morte sont respectés. Sauf que, en vous approchant encore plus près, vous découvrirez, au premier plan, un petit escargot sur le panier, une chenille sur le chou, plus haut un papillon sur le battant de la porte, et deux grosses mouches posées sur le cuisseau de veau. Que penser de ces insectes qui apportent du mouvement là où devrait régner l’immobilité ? Ils nous rappellent que la cuisine est d’abord une affaire de vitalité, et même de sensualité. J’en veux pour preuve, non pas la bave d’escargot, mais l’homme qui se penche sur le corps de la cuisinière, au fond à droite à l’arrière-plan.  

https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/interieur-de-cuisine

Hieronymus Francken, Les Gras et les Maigres, fin XVIe. Glénat/Grenoble.

La symétrie de la composition permet une lecture allégorique de l'oeuvre par une confrontation des jours gras et des jours maigres. C'est aussi la séparation entre bourgeoisie et paysannerie. La 1ère prends les 2/3 gauche de la toile avec sa table napée, ses victuailles opulentes, les domestiques, le buffet rempli de pots d'étain... Religieusement, l'oeuf est mis en scène tel un cierge, et apparaît dans l'embrasure de la fenêtre, l'église du village. A noter l'apparition d'une carotte orange, encore rare en cette fin de XVIe siècle.

Lubin Baugin - Nature morte aux abricots - milieu XVIIe - MBA de Rennes

Cette Coupe de fruits est la première des quatre natures mortes connues de Baugin. Il a su porter à son plus haut degré de sobriété le genre de la nature morte. Le goût flamand est ici perceptible dans le rendu presque illusionniste des textures, la rigueur géométrique de la composition et le point de vue légèrement élevé.

Cette nature morte représente une coupe à godrons, verdâtre, s'ouvrant comme une corolle pour offrir un écrin à la pyramide d'abricots surmontée d'un branchage. Peinture tactile, où le velouté des fruits et la rugosité de la table recueillent la lumière, cette œuvre est aussi imprégnée d'un probable symbolisme religieux. Et l'extrême pureté de ligne, la magie secrète qui l'anime, les jeux subtils d'ombre et de lumière, baignent cette œuvre d'un sentiment d'apaisement et de méditation.

Dans son cadre noir, imposant, la lumière est très pénétrante. C'est une invitation à prendre ces fruits qui semblent tout juste être cueillis de l'arbre.

L'abricot, d'origine chinoise, est rare à cette époque en France, mais cultivé en région parisienne. L'abricot symbolise la douceur et la fragilité, accentuées par une table dans les mêmes tons.

Beert, père ou fils, NM au singe, vers 1620, MBA de Nantes

Peinture flamande dont l'oeuvre semble dépendre une accumulation de symboles de richesse : fruits abondants, singe exotique, plats de porcelaine de Chine. Pourtant, depuis la fin du Moyen Âge, les NM sont prétexte à un discours moral. Le singe, par exemple, renvoie à la luxure et la gourmandise pour les Chrétiens ; il dévore d'ailleurs une pomme, le fruit défendu. Osias Beert appartient à la première génération de peintres spécialisés dans le genre des NM.

Claesz, Pieter, NM avec tabatière et silex, harengs, petit pain, verre de bière et cruche, 1644

Cette oeuvre de Pieter Claesz appartient au genre des "collations", c'est-à-dire des NM consacrées aux différents repas. Elle est peinte dans une palette concentrée sur des tonalités brunes et grises, dont la subtilité rens le douceur de la lumière sur les différentes matières des objets. Cette tendance à la restriction des couleurs devint la marque de l'Ecole d'harleem entre 1620 et 1640. Pieter est considéré comme l'un des plus grands représentants de ce style.

Anonyme, Le goût, d'après les 5 sens d'Abraham Bosse, après 1635, MBA Tours.

Cette scène illustre parfaitement la transition entre les anciens usages de la table et l'adoption de moeurs plus raffinés au cours du XVIIe. Les assiettes sont très plates, la fourchette est absente aux côtés du couteau pointu.. L'artichaut, alors très en vogue, est consommé délicatement du bout des doigts et d'une seule main. Le vin est versé dans un verre précieux et non plus dans une timballe métallique. Les convives disposent chacun d'une serviette. (Tiré du livre "A table ! La Normandie des gastronomes, XVIIe - XXe siècles)

Saveurs sucrées, saveurs salées, de Willem Claeszoon Heda, XVIIe

Retrouvez les explications de Frédéric Taddeï sur cette oeuvre très symbolique sur D'artD'art.

Van Beyeren, NM de poissons, Palais des arts de Lille.

Cette NM d'Abraham Van Beyeren (1620-1690) est datée de la 2ème moitié du XVIIe. Les peintres hollandais affectionnent  les NM figurant les étalages luxuriants des marchés nordiques. Ici sont représentés, directement sur l'étal ou dans la manne, un turbot (ficelé de la bouche à la queue), deux lieus, une large darne de saumon, des carrelets, deux tourteaux, une raie et un grondin dont on n'aperçoit que la tête à droite. Cette évocation de l'opulence témoigne de la puissance économique des régions du nord. La mise en scène rappelle à l'Homme sa contingence et l'invite à la tempérence, en associant des allégories de la mort, notamment par le biais de symboles religieux, dont le poisson représente le carême par excellence. Les lieus et la raie sont entaillés. Un tourteau est représenté sur le dos, figurant le mal vaincu.

Barend van der MEER, vers 1680-1700. MBA de Rennes.

Barend van der Meer a fait de nombreuses natures mortes. Une partie de son œuvre a été influencée par les banquets somptueux de Willem Kalf.

Les éléments peints sur ce tableau sont assez communément représentés. Seul le homard, cuit et posé sur le dos va à l'encontre des autres peintures, comme si le peintre voulait  montrer une opposition, un désaccord. Les huîtres (creuses et plates), réputées aphrodisiaques (liées à la féminité et à l'amour), et le homard (cuit) symbolisant l'union, le mariage, sont les éléments principaux. Produits du nord, ils sont mis en avant par rapport aux produits du sud, les citrons, les oranges et les vins (blanc dans le verre vénitien et rosé dans le "verre de l'amitié"), et bien séparés par une ligne de "force" horizontale. Cette représentation, sobre mais richement garnie, est très bien mise en lumière. La bouteille (fiasque) clissée, le faux marbre en bec de corbin, la transparence du verre vénitien, dénotent une maîtrise très pointue de la technique picturale.

Comme souvent dans les natures mortes, un insecte, en l'occurrence un bourdon presque imperceptible, est représenté à droite sur la table.

Deux artichauts (mets raffiné et primeur) sont visibles entre les huîtres et les citrons, dont un est coupé en deux.

Tous ces symboles d'union font penser aux communautés des provinces unies des Pays Bas, ou aux deux styles de peintures, flamandes et hollandaises.

Charlotte Vignon, XVIIe. MBA de Rennes

Rare femme peintre à cette époque, Charlotte Vignon nous confie cette nature morte de fruits posés sur un magnifique drapé rouge.

Nous retrouvons ici les mêmes fruits que pour l'un des deux tableaux de Jean Chardin, mais peints un siècle plus tôt.

La pêche, semblable au fruit du péché originel, représente l'Ancien Testament et le raisin, origine du vin et symbole de la Passion, renvoie au Nouveau Testament.

Les fruits, de variétés très développées, en font des produits issus de jardins d'élite. Ce ne sont pas à priori des fruits utilisés en cuisine pour être cuits ensemble, mais plutôt pour être dégustés seuls. D'ailleurs, à la fin du XVIIe, période de réalisation de cette peinture, le "fruit" est le dernier service, celui des desserts. Ces raisins blancs et noirs ne seront donc pas utilisés pour la fabrication de verjus ou de vin.

Ces deux fruits sont issus de la même zone géographique, à savoir l'Asie Mineure.

Jacob van Es, NM au hareng, 1ère moitié du XVIIe. MBA de Rouen.

Jacob Foppens van Es (Anvers, vers 1596 - id., 1666) est très réputé de son vivant et est spécialisé dans les Natures mortes de déjeuners. Dans cette composition sobre au cadrage intimiste, il décrit avec clarté quelques éléments disposés sur une simple table. L'austérité méditative de l'oeuvre et les modestes nourritures renvoient à un repas de carême ; en revanche, les deux verres, le petit pain blanc et l'assiette d'étain évoquent un contexte raffiné et élitiste. Le hareng, dans son aspect mou et gras, s'oppose à la solidité de l'assiette d'étain sur laquelle il est posé. L'accord des gris subtils du hareng et de l'étain complète les dominantes de couleurs chaudes du tableau.

Willem Kalf, NM à la gourde d'argent, milieu du XVIIe. MBA de Rouen.

Dans un désordre baroque et calculé, cette NM de Kalf s'inscrit dans une composition triangulaire et asymétrique. Représentation d'objets et de mets coûteux, elle relève des NM d'ostentation, genre auquel Kalf se livre lors de son séjour à Paris entre 1642 et 1645. Le luxe de ce repas abandonné est révélé par la bouteille en porcelaine de Chine, le verre de Venise, le chandelier, la gourde et l'assiette d'argent.... L'enjeu descriptif s'accompagne d'une réflexion palpitante et immédiate de la lumière qui traduit les matières et les accorde entre elles. Sont mis en écho visuel, le rouge du vin, le jaune du citron, le bleu de la porcelaine, l'argent du métal.

Ranc, Jean. Vertumne et Pomone. Vers 1710/1722. MBA Montpellier. Ranc, Jean. Vertumne et Pomone. Vers 1710/1722. MBA Montpellier.

Jean Ranc illustre une métamorphose d’Ovide, livre XIV : la belle Pomone, nymphe des vergers, fuit toutes les avances masculines. Un jour elle écoute le jeune Vertumne qui a pris l’apparence d’une vieille femme pour ne pas l’effaroucher et la séduire. Après un long discours, Vertumne ôtât son déguisement, et Pomone eu la blessure de l’Amour. Dans la corbeille, se trouvent des pommes et fruits du verger. Au-delà de l’influence de Hyacinthe Rigaud et des hollandais, Jean Ranc se révèle coloriste inspiré et d’une élégance suprême.

Jean Chardin - Panier de fruits - XVIII - MBA de Rennes

Si Jean Siméon Chardin élit la nature morte comme sujet principal de ses œuvres, c'est pour porter celle-ci à un rare degré de perfection. Il préfère ne montrer qu'un petit nombre d'objets dans un cadre dépouillé, et concentrer ses effets par une composition claire et architecturée. La lumière venant de gauche caresse les fruits et les enveloppe d'une douce atmosphère. Pas d'insecte, pas d’anecdote qui pourrait distraire l’œil ou la pensée, mais un moment de concentration, de méditation.

Ce tableau met en scène des fruits à noyaux : prune, amande, cerise, sobrement disposés. Le verre, de simple facture, apporte une touche de fraîcheur. Les trois fruits sont originaires d'Asie (jardin d'Eden ?), appartiennent à la même famille (Prunus) et sont pourvus de symboles positifs. Le rouge de la cerise fait face au blanc de l'amande. Les prunes sont encore poudrées de pruine.

La Raie, Chardin, Le Louvre, 1725.

Froggies média & d’Art d’Art!, 25/10/2015. www.france2.fr

Présentation par Frédéric Taddeï

 

Depuis que Jean-Siméon Chardin l’a peint en 1725, ce tableau en a envouté du monde. Et en premier lieu le jury de l’académie royale de peinture et de sculpture en 1728, qui jugea cette composition en pyramide, avec la raie au milieu, les animaux vivants à gauche, le chat et les huîtres, et les objets inanimés à droite, le pichet et la marmite, sans oublier le couteau qui dépasse de la table et augmente la profondeur du tableau digne des plus belles natures-mortes flamandes. Non seulement Chardin fut agréé mais il n’eut pas besoin d’attendre pour présenter un autre travail comme c’était l’usage ; on lui accorda le privilège d’être reçu immédiatement. Plus tard, ce fut le tour de Diderot, l’auteur de l’Encyclopédie, l’un des pionniers de la critique d’Art, qui tout en reconnaissant son incapacité à exprimer toute la magie de la Raie, invitait les peintres à regarder cet objet dégoutant et à apprendre le secret de Chardin, capable de sauver par son talent, le dégout de certaines natures. Marcel Proust chanta lui aussi les louanges de la Raie : « Elle est ouverte et vous pouvez admirer la beauté de son architecture délicate et vaste, teintée de sang rouge, de nerfs bleus et de muscles blancs, comme la nef d’une cathédrale polychrome ». De grands peintres comme Eugène Boudin, Matisse et Soutine, suivront les conseils de Diderot et feront des copies de la Raie. Et encore aujourd’hui, les visiteurs du Louvre s’attardent devant ce tableau qui reste l’un des plus célèbres de Chardin et plongent leurs yeux dans le regard vide de ce fantôme étrange et fascinant.

Nicolas Lépicié, Les apprêts d'un déjeuner, vers 1760-1770. MBA de Rennes

Les Apprêts d'un déjeuner exprime parfaitement le goût de l'artiste pour des scènes de genre intimistes. Nicolas-Bernard Lépicié organise sa composition autour de trois personnages dans une humble chaumière. Au centre, une jeune femme, personnage principal, genou à terre, ôte le couvercle d'un pot en terre placé sur un réchaud portatif ; de la main droite elle saisit une tranche de lard. Son visage très serein est éclairé par la lumière. Derrière elle, un jeune garçon, lui aussi dans la lumière, mord à pleines dents une pomme, fruit paysan. Il ne peut attendre la potée pour manger, à moins que l'homme qui est là ne soit arrivé tardivement. Cet homme justement, à gauche, assis sur un banc, se détache à peine du fond sombre. Il semble que se soit un voyageur de passage, demandeur de ce repas de mi journée.

Les légumes (choux, oignon) et viande (lard) sont les symboles de la paysannerie. Le cadre de la scène est rustique, campagnard. Certains légumes reposent par terre (feuille grossière de choux, tresse d'oignon et quelques épis de blé). Un panier et une bouteille surmontée d'une bougie non allumée complète le décor. La tenue de la femme est rapiécée. Il semble que cette potée soit le seul plat du repas.

L'hospitalité qui transpire de ce tableau est bien réelle malgré une cuisine modeste, sans éclat. Pas de pain en vue ni de cheminée. Juste le reflet d'une alimentation issue de ses propres récoltes.

Guillaume Fouace, Le déjeuner de carême,1872.

Ce déjeuner de Carême renvoie à la période de jeûne de quarante jours que les catholiques se doivent de respecter en souvenir de ceux que le Christ a passés dans le désert entre son baptême et le commencement de sa vie publique. Le Carême est une invitation au receuillement, à la pénitence et au partage, durant lequel les croyants mangent "maigre", en solidarité avec les personnes dans le besoin. Cette restriction se traduit essentiellement par l'abstinence de viande. Ce tableau reprsente une table bourgeoise.

Louis Gabriel SUCHET, Le Louvre.

 

Maréchal d'Empire, Louis-Gabriel Suchet (1770-1826), duc d'Albuféra, a laissé de nombreuses recettes portant son nom. Le potage Albuféra (velouté d'écrevisses), saumon suchet, la poularde Albuféra ( farce de riz, foie gras et truffe), sauce Albuféra (velouté de volaille additionnée de glace de viande et beurre de piment), sauce Suchet (sauce vin blanc et julienne de légumes)...

Anonyme, Frédéric découpant le canard, fin XIXe, Restaurant La Tour d'Argent - Paris.

Comme pour beaucoup de recettes dites traditionnelles, il est difficile de retrouver l'origine exacte du canard au sang servi au restaurant La Tour d'Argent à Paris.. Son plus célèbre maître de salle est Frédéric Delair, ici représenté. Il est le 1er à codifier la recette et à numéroter les canards en 1890. Le canard au sang, ou canard à la rouennaise, est préalablement étouffé et cuit en 2 fois. La carcasse est pressée et le sang retiré sert à lier la sauce.

Pablo Ruiz y Picasso

 

Né en Espagne en 1881, il est décédé à Mougins (France) en 1973. Ce peintre, sculpteur et dessinateur  génial et hors du sérail, nous a livré sa vision à travers  quelques natures mortes liées à l'alimentation. En voici plusieurs exemples :

 

-NM Le dessert, 1901

-NM Le pigeon aux petits pois, 1911

-NM au pichet et aux pommes, 1919

-Jeune garçon à la langouste, 1941

-NM Le plant de tomate, 1944

-NM au crâne, oursins et lampe sur une table, 1946

-NM à la chouette et aux trois oursins, 1946

-NM aux volets noirs avec citron, murène, rougets, seiche et trois oursins, 1946

-NM aux deux oursins, sole, poulpe, murène et seiche, 1946

-NM aux trois poissons, 1946

-NM à la bouteille, à la sole et à l'aiguillère, 1946

-NM à la pastèque, 1946

-NM au citron vert et deux poissons, 1946

-NM au panier, trois oursins et à la lampe, 1946

-NM à l'aiguillère, 1946

-NM aux deux poulpes et aux deux seiches, 1946

-NM au feuillage et trois oursins, 1946

-NM au compotier de fruits, aux quatre oursins et à la bouteille, 1946

-NM au compotier de raisin, guitare et deux pommes, 1946

-NM au compotier de raisin, aux trois citrons et à la bouteille, 1946

-NM aux fruits, 1946

Les NM réalisées en 1946 ont pour origine des repas pris par l'artiste sur le port d'Antibes ou au golf de Juan-les-pins.

Objets divers

Boîtes de pic-pic, 1914.

Démocratisée après la seconde guerrre mondiale, la conserve a longtemps été un produit de luxe. Profitant du développement du tourisme au début du XXe, Amieux frères, ajoute à sa boîte "Pic-Nic" du vin de Médoc, une fiole de Champagne... La conserve est a cette époque le symbole des pique-niques des privilégiés.

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